1 mai 2013

Tashidele....

Killian, aventurier de l'extrême !!!!
Prolongation de visa de 30 jours en poche, sommes libres pour repartir sur les routes vers de nouveaux horizons.... à 3. Killian, déjà rencontré dans le sud de la Chine, nous accompagne pour cette étape de montagne et égayera nos bivouacs sauvages par des airs d'harmonica, de guimbarde et de flûte à nez et surtout, avec ses 25 ans, remontera la moyenne d'âge de notre petit groupe !!!!! Bon il va bien plus vite que moi et devra souvent m'attendre !!!

tissage dans les villages
nous aussi on veut des franges
pour nos vélos
Sous un soleil généreux, et heureux d'enfourcher à nouveau nos montures après 5 jours d'inaction, on part gaiement dans la première vallée en légère montée jusqu'au premier col à 3500 m (facile - sommes partis de 3200 m) et plein d'entrain dans la forêt mais une longue descente (géniale) nous ramène dans une vallée tranquille à 2875 m où se succèdent les villages tibétains. En bord de route, tisseuse de tapis, joueurs de cartes, anciens regardant les passants, la vie s'y écoule tranquillement. Ici, les motos font très rockn'roll, parées de franges, de tapis et de gros gants en fourrure.
et c'est parti pour 5 jours
de grimpette, mais aussi
de descentes, en tressautant
sur les cailloux




récompense après la montée
Dominique va trop vite dans la descente
Bon, maintenant que nous sommes descendus, il va bien falloir remonter..... à 3800 m et ce n'est pas le dernier de la série, ni le plus haut. La montée est plus dure que d'habitude pour moi question souffle et la route se dessine, interminable, à flanc de montagne mais tous les efforts sont oubliés au col lorsque s'ouvre un paysage dolomitique de toute beauté. Nous avons du mal à repartir.... pour les 23 km de descente qui nous ramènent vers 3000 m environ.


piste en montée
Et ce n'est pas fini, en route maintenant pour le plus haut col de ces 5 jours, à 4325 m et 30 km de montée, par une piste bien caillouteuse (on ne retrouvera l'asphalte qu'à 30 km avant Xiangcheng, notre ville-étape) qui nous obligera constamment à slalomer pour éviter pierres, boue, et choisir le meilleur chemin.
drapeaux à prière bouddhistes au
col à 4325 m

On enchaînera encore deux autres petits cols à 4200 et 3830 m toujours par une piste impressionnante, en corniche, qui nous offre des vues absolument époustouflantes, avant de plonger, littéralement, vers la vallée de Xiangcheng, une descente extraordinaire.
X
tout en bas, les villages tibétains dans la vallée de Xiangcheng

Les villages tibétains, dont les superbes maisons traditionnelles aux toits plats et aux fenêtres superbement décorées, créent une atmosphère. Partout on nous hèle, on nous sourie, on nous accoste, la population est très très amicale.
bivouac sous le stupa
au dessus du village
un peu d'aventure - réveil surprise !
Les nuits en tente,n entre autre au dessus d'un village sous la protection de Bouddha, soit près d'une cabane abandonnée à 4000 m où Killian a joué à l'ermite alors que nous nous sommes réveillés le lendemain matin.... sous 5 cm de neige gelée, et une autre nuit au col à 3830 m où l'orage du soir a encore déversé une averse de grêle sur nous que nous retrouverons gelée le lendemain sur la tente....


on se réchauffe enfin !

le sweet home de Killian
pour cette nui-là

mais c'était trop beau au réveil !

Un parcours difficile mais vraiment magnifique, car le PLAT, on connaît pas au Tibet... car sommes vraiment maintenant en territoire tibétain, au Kham exactement, région peuplée historiquement de tibétains mais intégrée à la province du Sichuan. Ce n'est pas le Tibet autonome, région interdite aux voyageurs autonomes comme nous et qu'il n'est possible de visiter que via une agence coûteuse et avec un permis spécial, long à obtenir.
Maison tibétaine de la
vallée de Xiangcheng
Nous avons presque l'impression d'avoir changé de pays et nous troquons notre "ni hao (bonjour en chinois)" pour le "taschidele (bonjour en tibétain)".

monastère de Xiangcheng en
pleine rénovation
tradition et modernité
Xiangcheng, gros village en plein développement, a gardé encore des maisons traditionnelles progressivement étouffées (ou remplacées) par des immeubles chinois sans charme. Y sont malgré tout intégré les fenêtres typiques tibétaines.... Les tibétains y vivent en majorité et n'y rencontrons que peu de han.
Dans les rues, femmes et hommes en tenue traditionnelle, chapelet à la main cotoyent les jeunes bien dans le vent.








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