24 décembre 2012

Vers Kathmandou


En se rapprochant de Kathmandou, fini la route droite et plate, la plaine devient vallonnée et montées et descentes et virages se succèdent ce qui implique plus de risques pour les camions et bus qui y roulent trop vite. On préfère bien souvent être sur nos vélos... 

ils roulent vite sur routes souvent en  mauvais etat
et quand on les voit se pencher, on se demande pourquoi
cela n arrive pas plus souvent...

esperons qu il n y avait pas autant de
monde sur le toit

heureusement qu il y avait les arbres... cela venait d arriver
A environ 200 km  de Kathmandou, deux options se presentent a nous ; soit rejoindre l axe Kathmandou- Pokhara, route de montagne, étroite (ravin d’un côté et fossé profond pour les pluies de mousson de l’autre) et surtout très fréquentée par camions et bus fous, ou rejoindre Hetauda d ou part une petite route de montagne peu large et peu fréquentée via un col a 2500 m d altitude.... et bien sur on choisit la deuxieme option. La route, interminable, part à l’assaut des pentes raides, contourne, serpente dans cet enchevêtrement de vallées et de montagnes, passe de village en hameaux à travers les champs en terrasse, traverse les pentes recouvertes de forêt humide. Tout est immense et vertical et elle suit vraiment un parcours improbable et nous ménage de très beaux points de vue.


12 epingles a cheveux,,,, Dominique est
le point rouge dans le bas...




champs en terrasse

encore,....parfois sur des pentes
bien raides


On mettra deux jours  pour arriver au bout des 56 km et 2000 m de dénivelés pour arriver au village de Daman, qui marque le col à 2500 m d’altitude. Un trajet qu'on aurait regretté de faire en bus.... Sublime récompense, la vue au coucher et au lever du soleil sur les sommets enneigés de la chaîne himalayenne (Manaslu, Daulaghiri, Ganesh Himal, Langtang, Annapurna, alors que l'Everest se laisse à peine deviner).


on y est... enfin

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les velos ont dormi sur le balcon de l hotel











On aime ces villages perdus, accrochés le long des pentes raides, au milieu des cultures de millet ou de riz en terrasses, façonnés depuis des siècles probablement… En les traversant, nous assistons au quotidien de ses habitants ; lavage des cheveux à la fontaine, ramassage du bois ou du fourrage pour les bêtes, lavage de la vaisselle à la fontaine, travail dans les champs...


bois pour la cuisine

curieux ...

   
sur une crete...

emplacements parfois improbables... et la route n y arrive pas forcement



marcheurs sur la route












Les écoles regroupent plusieurs villages et hameaux dispersés et les enfants doivent marcher le long de la route étroite, sur plusieurs kilomètres parfois,
Faute de trouver un coin pour dormir un soir, l'instituteur nous proposera d'étaler nos duvets dans une salle de classe.


Dominique en profite pour apprendre l anglais


l ecole


petit dejeuner en face

Après la longue descente, il ne nous restera qu’à affronter environ 10 km sur la grande route ; 10 km très stressants.


il y en a qui se regale dans la descente

le point bleu c est lui, il va trop vite

cyclos suisses en admiration

vues dans la descente

  













Le soir tombe, la circulation est infernale, trous énormes, bosses, travaux, poussière, route en montée et bus camions qui  nous enfument, klaxons en tous genres, et nous ne trouvons aucun endroit où planter notre tente, ni de petit hotel lorsque la pancarte annonçant un "vineyard resort" nous sauve.  Au bout de la piste caillouteuse de 2 km (qu'on fera de nuit) nous voici devant un hotel un peu trop luxueux pour notre bourse. Le patron, un amoureux de la vigne et qui a ramené du Japon des cépages de Cabernet Sauvignon,  nous autorise à camper sur le très beau gazon devant l'hotel. Au matin, nous découvrirons la magnifique vue sur les sommets himalayens ainsi que le vignoble de l'hôtel. Le vin "fait maison" que nous avions goûté la veille, a surpris nos palais après plusieurs mois d'abstinence.


la ''grande route'' qu on prend sur 10 km...

decouverte de la vue au matin
lors du campement a l hotel

vignoble incongru ici















Puis on bifurquera très rapidement sur une petite voie qui serpente à travers les champs de riz aux portes de Kathmandou. La récolte bat son plein.
Une dernière petite montée au sommet de laquelle Kathmandou et sa vallée se découvrent.
Rue encombrées, bruit, pollution, poussière nous accueillent.
Nous y retrouvons Malie, une cycliste française rencontrée au Kirghistan et nous passerons 3 jours à préparer le trekking dans le massif de l'Everest. Nous ferons donc une infidélité à nos vélos qui resteront pendant ce temps à Kathmandou.


maisons cossues inhabituelles

ici plus de mecanisation

ici on bat le riz a l aide d une petite machine, inhabituel aussi

y a plus qu a descendre et nous serons a Kathmandou

electricite nepalaise

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