7 juillet 2012

Premiers pas en Iran

du 21/6/12 au 24/6/12
De Bazargan à Marand


Les formalités douanières relativement vite expédiées, et après s’être débarrassé des changeurs de rials au marché noir, nous voici sur les routes d’Iran. Pays fascinant et tant redouté, nous avons un mois devant nous pour le découvrir.

A Maku, très jolie petite ville qui s’étire tout en longueur dans un canyon,  entourée d’immenses falaises rouges, nos premières craintes s’envolent vite. Rapidement, on nous accoste et on nous invite à boire un çay. C’est bizarre, nous repérons les mots turcs que nous connaissions et ne sommes pas trop dépaysés. La population dans le nord-est de l’Iran est d’origine azérie (région frontalière avec l’Azerbaidjan) et bilingue turcophone/farsi.

La recherche d’un bivouac le premier soir se soldera par….. une invitation à dormir et dîner dans la maison de notre hôte. Youssef, en passant devant son verger où il est en pleine récolte d’abricots avec toute sa famille, nous hèle afin que nous puissions profiter et déguster les fruits directement de l’arbre. Il accepte d’abord de nous laisser camper dans son verger alors que l’orage menace mais reviendra après la pluie pour nous préparer un çay et nous inviter chez lui. Nous démontons donc à nouveau la tente.Une deuxième invitation de son copain a dû être déclinée.

Serais-ce de bonne augure ? En tout cas, nous sommes choyés et dînerons avec toute la famille dans leur grande pièce douillette pleine de tapis.
Pendant 4 jours, nous prenons nos marques dans ce nouveau pays et nous régalons à rouler dans un paysage  de montagnes, de falaises qui deviennent progressivement plus arides. Nous avons encore l’occasion de nous ravitailler en eau près de fontaines. La température devient bien plus chaude déjà alors que nous sommes toujours sur un plateau de plus de 1000 m d’altitude. Les tâches de verdure (peupliers et arbres fruitiers) annoncent la proximité d’un village ou d’une petite ville.

Les voitures nous doublent et nous font de grands saluts, certaines s’arrêtent et nous remettent un sachet de fruits. En train de déguster une pastèque au bord de la route pour nous rafraîchir, ce sera "cadeau".

Pour les deux nuits suivantes, nous n’arriverons pas non plus à dormir dans la tente (on nous proposera une pièce pleine de tapis dans une grande ferme de production d’œufs et nous dormirons même dans une mosquée près d’une station essence).

Mais certains détails ne trompent pas et nos premiers contacts me confirment que nous avons bien changé de pays.

Ici, c’est Dominique qui a la primeur et pour la première fois, je n’ai pas besoin de parler (cela me repose !) et ai l’impression d’être invisible. On ne me demande pas mon nom et on ne me serre pas la main.
Mais ceci ne sera toutefois pas une généralité.

Et il faut que je m’habitue à porter ce foulard, manches et pantalon long sous lesquels je transpire très vite.

Le quatrième jour, nous décidons toutefois de rallier Téhéran à 700 km de là, par bus de nuit, afin de démarrer le plus rapidement possible les formalités pour les visas pour les 4 pays suivants, ce qui ne sera pas une mince affaire.


pas de photo pour le moment, connexion trop lente!!


1 commentaire:

  1. Allez courage !!! Si vous Continuez comme sa vous allez allé plus vite que l'eclaire !!! bon courage pour la suite aurevoir.

    Valentine JUNG (élève de la classe de M. Oster)

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